Ayant fait Arts-Appliqués à Périgueux et les Beaux-Arts à Tarbes, Stéphanie Saint-Martin est toujours en phase de recherche. Elle travaille, le plus souvent, sur plusieurs projets avec des sujets de prédilection : l’humain et l’animal
Son travail est le reflet de ses impressions à travers un environnement d’images, d’ambiances, de personnages et de bestioles qui passent à travers elle, les formes se mélangeant spontanément.
Elle aime décliner des séries ou, en changeant de support, varier les volumes, exploiter la profondeur… Elle est en recherche de modes de représentations de ses impressions, de son empreinte, de son monde imaginaire à travers un langage plastique qui lui est propre. Laissant ses émotions s’exprimer librement elle raconte des histoires qui s’inventent elles-mêmes.
"J’aime prendre le temps de me perdre, de fouiller, de chercher, d’exploiter de nouveaux terrains. Changer de format, d’espace, de technique, de moyen d’écrire, libre à moi de continuer dans une direction si je la trouve intéressante. C’est là que je m’impose des choix, que je cadre, que j’essaie de maitriser ce que je fais, que la réflexion s’impose.
Se perdre est pour moi la meilleure façon de trouver de nouvelles pistes. Mais si une technique me plaît alors je me l’impose pour l’approfondir. C’est cette nouvelle technique qui donnera une direction à mon travail. Changer de support me permet une évolution sur la forme, c’est ainsi que je suis arrivée à travailler le volume.
Une nouvelle piste est comme un nouveau « projet ». J’ai plusieurs travaux différents, que je travaille en parallèle, qui se recoupent. C’est à chaque fois une nouvelle ouverture, une nouvelle recherche qui vient compléter mon travail dans l’ensemble.
J’ai l’impression parfois de ne pas assez approfondir mes projets. Mais il est intéressant de laisser des choses de coté pour leur laisser le temps de murir tout en explorant d’autres pistes.
Le travail en série s’est imposé naturellement. Cela me permet d’exploiter en profondeur une impression, une forme, un dessin. Beaucoup de temps à travailler sur carnet m’est nécessaire pour ensuite faire un choix. J’ordonne, je réfléchis pour ensuite fabriquer une série, une nouvelle histoire.
Le travail en série s’est imposé naturellement. Cela me permet d’exploiter en profondeur une impression, une forme, un dessin. Beaucoup de temps à travailler sur carnet m’est nécessaire pour ensuite faire un choix. J’ordonne, je réfléchis pour ensuite fabriquer une série, une nouvelle histoire.
Certains thèmes reviennent souvent dans mon travail. Le visage, le corps, l'animal… Souvent tout se mélange de manière spontanée. Ce qui m’intéresse c’est de continuer mes recherches et de voir ou cela me mènera. "